La nouvelle édition de l’étude « France, portrait social », menée par l’INSEE, a été publiée à la mi-novembre.
Celle-ci vient confirmer le sentiment général des français sur le fait qu’ils vivraient dans une société de plus en plus inégalitaire.
Ayant comparé les chiffres se reportant à la période 1996-2001 à ceux de 2002-2005, l’INSEE met en évidence la stagnation des inégalités de pouvoir d’achat.
Sur la période 1996-2001, le niveau de vie moyen avait progressé de 1,7% par an.
-pour 10% des catégories les plus modestes, la hausse s’était portée à 3,3% par an
-pour 5% des catégories les plus aisées, l’augmentation avait été de 2.4% par an
-les classes moyennes n’avaient pas particulièrement vu de hausse de leur pouvoir d’achat.
Sur la période 2002-2005, le niveau de vie moyen n’a progressé que de 1% pour les ménages les plus modestes et est resté inchangé pour les plus favorisés et les classes moyennes.
Selon l’INSEE, on dénombrait en 2005 :
-7,1 millions de personnes auvres au seuil de 60% du niveau de vie médian (817 € par mois pour une personne seule), soit 12% de la population française.
-3,7 millions de personnes pauvres au seuil de 50% du niveau de vie médian (681 € par mois pour une personne seule), soit 6.3% de la population française.
En 2002, ces taux de répartition de la pauvreté s’élevaient respectivement à 12.2% et 6%.
L’INSEE souligne également qu’en 2005, les personnes ayant un emploi étaient bien évidemment plus avantagées que les autres.
Le niveau de vie moyen des actifs s’élevait à 19 900 € par an, soit 14% de plus que celui des inactifs dans leur ensemble et pas moins de 35% de plus que celui d’un chômeur.
Les mesures que pourrait prendre le gouvernement français, en vue d’améliorer le pouvoir d’achat, sont attendues avec impatience par les citoyens/consommateurs...