Pour en savoir plus sur le nantissement d’un contrat d’assurance-vie, de capitalisation ou d’un PEA…
Le nantissement est une technique dont l’intérêt est de profiter d’une ligne de crédit, tout en conservant ses placements en l’état, c’est-à-dire sans désinvestir un produit financier.
Lors d’une demande de prêt, chaque établissement bancaire analyse le dossier du demandeur : ses caractéristiques (situation financière, professionnelle, personnelle…) et le prêt qui est demandé (montant, durée…).
Le nantissement d’un produit financier est la garantie qui permet à l’établissement prêteur d’être remboursé en cas de défaillance de l’emprunteur.
Le nantissement est une garantie pour l’établissement prêteur.
Le nantissement peut s’appliquer à un contrat d’assurance-vie, aux PEA (Plan Epargne en Actions), aux comptes titres en OPCVM (Organismes de Placement Collectif de Valeurs Mobilières) et aux contrats de capitalisation.
Le montant de l’emprunt qui sera accordé est bien sûr dépendant de la valorisation des actifs et de leurs caractéristiques.
Si l’emprunteur dispose d’un fonds sécuritaire par exemple, l’établissement bancaire peut lui octroyer un prêt in fine qui sera d’un montant égal à 100% de la valeur du contrat d’assurance-vie.
Il n’en est pas de même lorsque le contrat d’assurance-vie a un profil plus dynamique et donc plus risqué.
Un contrat de nantissement est rédigé en trois exemplaires : un pour le client, un pour l’établissement prêteur et un pour la compagnie d’assurance.
Le nantissement dispose de sa propre tarification.
L’avantage du nantissement est que l’emprunteur conserve la propriété de ses placements. Il ne peut toutefois plus en disposer tant que le crédit octroyé n’est pas complètement remboursé.