Assurance maladie : explosion des honoraires libres des spécialistes…
Allons-nous vers une médecine à deux vitesses ? Les médecins spécialistes pratiquent de plus en plus des dépassements d’honoraires.
Depuis 1980, les spécialistes peuvent en effet être mieux payés s’ils le souhaitent en choisissant de se mettre en secteur 2.
Le dispositif a été mis en place pour éviter à l’Assurance maladie d’augmenter les tarifs des consultations jugés insuffisants par bon nombre de professionnels.
A l’heure actuelle, ce sont environ 6 spécialistes sur 10 qui ont opté pour les dépassements d’honoraires et en l’absence de remboursements par l’assurance maladie de nombreux patients sont obligés de renoncer à rencontrer certains professionnels.
Dans certaines spécialités comme la chirurgie 85% des praticiens sont en honoraires libres : difficile de trouver ceux qui n’y sont pas !
Un rapport de l’assurance-maladie indique aussi que le niveau des dépassements d’honoraires a augmenté lui aussi (+60% pour les ophtalmologistes, +83% pour les obstétriciens…).
Il ne faut pas oublier que si seulement 7% des français n’ont pas de mutuelle, 40% des contrats de complémentaires ne prennent pas en compte les dépassements dans leurs remboursements.
Certaines dépenses sont tellement élevées que de nombreux ménages qui ne sont pas en situation de précarité sont obligés de renoncer à certaines consultations, actes ou soins.
Le problème de l’accès aux soins se pose et le débat sur le secteur optionnel qui pourrait se situer entre le secteur de la Sécurité Sociale et celui des honoraires libres.
Certains dépassements de l’assurance-maladie pourraient ainsi être pris en charge en fonction de niveaux de dépassements établis…
A suivre…
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.
Aucun versement de quelque nature que ce soit, ne peut être exigé d’un particulier, avant l’obtention d’un ou de plusieurs prêts d’argent.
La diminution du montant des mensualités entraine l'allongement de la durée de remboursement et majore le coût total du crédit. La réduction dépend de la durée restante des prêts rachetés.