Convention Aeras et assurance emprunteur

Plus d’information sur la convention Aeras : accès aux malades au crédit et assurance emprunteur…

La convention Aeras : s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé est entrée en vigueur en janvier 2007. Un an et demi après les progrés sont importants notamment en matière d’information sur l’assurance emprunteur des malades. Le nombre de cas de refus qui remontent à la commission de médiation a, quant à lui, été multiplié par dix.

La Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA) et la Fédération bancaire française (FBF) sont satisfaits des résultats obtenus mais les associations de malades reprochent le manque de réactivité des assureurs. En effet, lorsqu’une avancée thérapeutique permet de réduire de façon significative le risque d’une pathologie, ils déplorent que l’effet sur les primes de l’assurance emprunteur soit long à intervenir.

Certains types de cancers qui étaient exclus de l’assurance auparavant sont cependant désormais couverts par une assurance emprunteur.

En 2007, les assureurs ont reçu plus de 430 000 demandes d’assurance emprunteur de la part de personnes présentant un risque aggravé de santé. Près de 93% de ces demandeurs ont reçu une proposition d’assurance.

Dans 1,4% des cas aucune proposition n’a été faite. Notons qu’il existera toujours un risque résiduel qui ne pourra être assuré et qu’aucun pays d’Europe n’affiche des résultats comparables aux nôtres en matière d’assurance emprunteur des personnes malades. Au total ce sont plus de 34% des demandes qui ont fait l’objet de proposition d’assurance emprunteur couvrant la garantie décès dans des conditions standard et ce, sans surprime ni exclusion.

Les ministres de la Santé et de l’Economie ont annoncé récemment la mise en place d’un numéro d’appel gratuit pour mieux informer les malades sur la convention Aeras.

A suivre…

Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. Aucun versement de quelque nature que ce soit, ne peut être exigé d’un particulier, avant l’obtention d’un ou de plusieurs prêts d’argent. La diminution du montant des mensualités entraine l'allongement de la durée de remboursement et majore le coût total du crédit. La réduction dépend de la durée restante des prêts rachetés.