• Actualités
• Astuces
• Informations

Des informations sur une phase très importante de la souscription d’un contrat d’assurance multirisques habitation : l’estimation des biens...

La valeur des biens déclarée à l’assureur a une influence directe sur la prime d’assurance qui sera demandée (plus elle est importante et plus la prime est élevée), les plafonds de garantie et la franchise.

Bien souvent, l’assureur propose des montants forfaitaires : 20.000 €, 40.000 €, 60.000 €...

C’est à l’assuré que revient la tâche délicate d’estimer la valeur des biens à assurer avec le logement.

Sous-estimer la valeur des biens, en vue de minimiser la prime, serait une grave erreur.
En cas de dommage, l’assuré ne serait pas indemnisé à hauteur des biens réellement perdus.

De même, il faut veiller à ne pas surestimer la valeur des biens.
Non seulement parce que les primes sont, en conséquence, plus élevées qu’elles ne le devraient, mais aussi et surtout parce que la loi interdit de s’enrichir grâce à l’assurance.

En cas de sinistre, l’assuré devra justifier de l’existence et de la valeur de ses biens.

L’évaluation doit donc être minutieuse.
Pour cela, il est conseillé de faire un inventaire des biens meubles (ceux que l’assuré emporterait avec lui en cas de déménagement) et d’estimer la valeur de chacun. Tous les biens sont concernés :
-  meubles au sens commun du terme
-  éléments fixés (par exemple une cuisine intégrée)
-  éléments de confort et/ou de décoration
-  électroménager
-  équipement audiovisuel et informatique
-  matériel de loisirs, de sport, de bricolage, de jardinage...

Les objets précieux entrent également dans le calcul de la valeur des biens qui seront assurés dans le cadre du contrat multirisque habitation.

On entend par objets précieux :
-  bijoux en or, platine ou argent massif 
-  pierres précieuses et/ou perles fines ou de culture montées sur bijoux
-  bijoux et montres de marque
-  objets d’art et/ou de décoration authentifiés comme rares et/ou de grande qualité
-  peintures, dessins, sculptures, photographies, gravures lithographiques... réalisées par un artiste reconnu, au moins à l’échelle nationale
-  tapis et/ou tapisseries faits mains
-  meubles d’art et/ou de décoration anciens (antérieur à 1850)
-  collections et/ou objets de collection
-  Instruments de musique de valeur...

Sont exclus de la notion d’objets précieux :
-  espèces, billets, titres, lingots, valeurs et pièces de monnaie en or cotées en bourse, pièces d’argent frappées à partir de 1871
-  pierres précieuses ou fines non montées en bijoux
-  animaux et végétaux
-  biens à usage professionnel

Afin d’éviter les problèmes de dédommagement, il est fortement recommandé de filmer les biens dans leur contexte (le logement) et/ou d’en prendre des photos.
Il faut également conserver toutes les preuves d’achat (factures).
Idéalement, toutes ses preuves d’existence des biens seront conservées hors du logement (chez un membre de la famille, dans un coffre à la banque...) afin qu’ils ne soient pas détruits si un sinistre survient dans le logement.

La valeur des biens à retenir n’est pas leur valeur d’achat, mais leur prix d’usage (les biens se déprécient avec le temps).
Un pourcentage de dépréciation figure généralement dans les conditions générales du contrat d’assurance multirisque habitation. (Deux ans après son achat, on considère qu’un bien a perdu environ 10% de sa valeur).

A l’inverse, certains objets peuvent prendre de la valeur avec le temps. Il ne faut pas omettre de les signaler à l’assureur au moment de l’élaboration du contrat d’assurance multirisque habitation.

Si les objets précieux représentent, à eux-seuls, la plus grande partie de la valeur globale des biens, il est possible de souscrire un contrat d’assurance propre à ces objets.


Besoin d’aide ? N’hésitez pas à contacter votre assureur conseil @ssursite.