Près d’un semestre après son lancement par les pouvoirs publics, la Garantie des risques locatifs (GRL) affiche un franc succès.
En effet, ce sont près de 100.000 logements du parc locatif public qui sont aujourd’hui assurés par la GRL.
Rappelons que ce dispositif a pour objectif de prémunir les bailleurs privés des loyers impayés, afin de favoriser l’accès au logement pour tous les ménages.
La GRL peut être souscrite par les bailleurs dont les locataires ont des revenus inférieurs à trois fois le montant du loyer ou ont un statut professionnel précaire.
Elle peut également l’être par tout bailleur qui choisit de ne pas exiger de caution solidaire, quelque soit le statut et les revenus du locataire.
Remarque :
La Ministre de l’Economie – Christine Lagarde – et la Ministre du logement – Christine Boutin – ont déclaré leur intention de mettre fin à l’éligibilité des bailleurs qui renoncent eux-mêmes à exiger une caution solidaire alors que leurs locataires sont en mesure de la fournir.
Selon elles, cela permettraient à l’Etat de faire des économies.
Cette recommandation provoque pourtant des réactions très mitigées. Réserver la GRL aux bailleurs des locataires les plus fragiles reviendrait à déstabiliser l’équilibre acquis. L’Etat verrait ses dépenses augmenter dans la mesure où les cas de loyers impayés devraient rapidement prendre le dessus, en nombre, sur les dossiers sans incidents.
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.
Aucun versement de quelque nature que ce soit, ne peut être exigé d’un particulier, avant l’obtention d’un ou de plusieurs prêts d’argent.
La diminution du montant des mensualités entraine l'allongement de la durée de remboursement et majore le coût total du crédit. La réduction dépend de la durée restante des prêts rachetés.