Le mardi 15 janvier, les français attendaient de connaître le nouveau taux de rémunération de leur placement financier préféré : le Livret A, actuellement rémunéré à 3%.
Il était alors question d’un nouveau taux établit à 4%.
C’est en effet la valeur que le mécanisme de fixation automatique du Livret A aurait dû lui attribuer.
Ce mécanisme s’applique au 1er août et au 1er février de chaque année.
La variation du taux obtenue est le résultat d’une moyenne entre l’inflation hors tabac et l’Euribor 3 mois (indice interbancaire).
Mais, le mercredi 16 janvier, c’est un taux de rémunération de 3,5% que le président de la République a annoncé pour le Livret A.
Il a en effet été nécessaire de modérer l’augmentation du taux, afin de ne pas pénaliser les organismes du logement social.
Les encours du Livret A, centralisés par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) servent, en effet, au financement de l’achat et de la construction de logements sociaux.
Une augmentation du taux du Livret A signifie une augmentation du coût des emprunts souscrits par les organismes pour accomplir leurs missions d’ordre sociales.
Le calcul automatique du taux de rémunération du Livret A a donc été suspendu, sur recommandation du gouverneur de la Banque de France.
Mais la hausse des taux d’intérêt et l’inflation récemment subis par les français ont rendu nécessaire, aux yeux du président, une revalorisation de 0,5% du Livret A.
A noter :
Le Livret d’Epargne Populaire (LEP), quant à lui, voit son taux de rémunération augmenter de 0,25%.