La Directive MIF constitue désormais le cadre d’exercice des activités de marché au sein de l’Espace Economique Européen.
La Directive MIF est entrée en application, au premier jour de novembre 2007, dans les divers organismes financiers. (Ceux-ci avaient eu de nombreux mois pour s’y préparer.)
La Directive MIF énonce de nouvelles règles, en vue de consolider le devoir d’information des organismes financiers et de formaliser les obligations de « meilleure exécution » des ordres sur les instruments financiers.
Cette obligation de résultat est définie par l’article L.533-18 du Code Monétaire et Financier (qui transpose l’article 21 de la Directive MIF).
Les banques se doivent dorénavant de prendre toutes les mesures possibles (dans la limite du raisonnable...) pour atteindre un résultat optimum pour le client.
Il faut donc tenir compte :
- du prix
- du coût
- de la rapidité
- de la probabilité d’exécution
- du règlement
- de la taille de l’ordre
- de la nature de l’ordre
- de toute autre considération relative à l’exécution de l’ordre
Les organismes financiers doivent également renseigner les informations sur les différents systèmes d’exécution des ordres et les facteurs qui influencent la sélection qui sera faite parmi ces systèmes.
Les instruments financiers concernés par la Directive MIF (parmi les valeurs françaises et étrangères) sont les suivants :
- les actions
- les SICAV, FCP
- les titres de créance négociables
- les obligations cotées
- les warrants (bons d’option), dérivés cotés
- les OPCVM indiciels cotés