Après une guerre des tarifs durant les années passées, les compagnies d’assurance automobile avaient annoncé, fin 2007, une stabilisation, voire une hausse de leurs tarifs sur l’année 2008.
Pour justifier ce retournement de situation, elles avaient avancé les chiffres de la sécurité routière pour l’année 2007.
Les campagnes de sensibilisation et de répression successives menées pendant les années précédentes avaient débouché sur une baisse encourageante du nombre de morts sur les routes.
En revanche, le nombre des accidents corporels et des blessés n’avait pas diminué mais, au contraire, augmenté.
De même, si les automobilistes s’étaient considérablement assagis, en terme de respect des limitations de vitesse, il n’en était rien pour les motards et les conducteurs de camions qui étaient de plus en plus nombreux à commettre des infractions.
Les motards sont pourtant les usagers de la route les plus fragiles et les camions ceux qui provoquent le plus de dommages matériels et physiques en cas d’accident...
Fort de ce bilan, les assureurs avaient donc fait part, de la nécessité de revoir leurs offres tarifaires.
La couverture des accidents corporels et des blessés représente en effet la part principale des indemnités versées par leurs services.
Les accidents corporels et les blessés étant en forte progression, ils se trouvaient dans l’obligation de revaloriser les cotisations de leurs assurés afin de pouvoir assumer les indemnisations à venir.
Les chiffres publiés par la sécurité routière, en ce début d’année 2008, viennent toutefois modérer ce qu’avaient anticipé les assureurs : le comportement des français ce serait plutôt amélioré.
Pour le seul mois de février :
- la mortalité routière a reculé de 2,8% (278 morts sur les routes de France)
- les accidents corporels se sont stabilisés (très léger recul, de 0,3%, soit 5.704 accidents corporels)
- le nombre de blessés a très peu augmenté (+0,5%, soit 7.331 personnes)
Lorsque l’on rassemble les chiffres des mois de janvier (particulièrement satisfaisants pour la sécurité routière) et de février, la mortalité diminue de 11,9%, les accidents corporels de 2,7% et les blessés de 0,9%.
De quoi se demander si les inquiétudes des assureurs étaient légitimes ou si l’année 2007 devait être considérée comme une « exception ».
Les chiffres de la sécurité routière concernant une période de fréquentation des routes plus intense, telle que l’été et ses traditionnels chassés-croisés, seront certainement plus représentatifs que ceux de ces deux premiers mois de l’année pour légitimer les choix tarifaires des assureurs.
Affaire à suivre...
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