Des informations sur des produits d’épargne, encore peu connus par les consommateurs alors qui permettent d’envisager l’avenir des proches plus sereinement, non pas en leur laissant un pécule, mais en leur épargnant des dépenses à un moment douloureux.
@ssursite vous informe sur les modes de prévoyance existants pour financer soi-même ses obsèques...
Même s’il s’agit d’un sujet qu’il n’est jamais agréable d’aborder, nous sommes tous appelés à partir un jour et de plus en plus de produits financiers sont proposés en vue d’éviter à ses proches les désagréments de l’organisation d’obsèques.
Lorsqu’on sait qu’une crémation ou une inhumation peut représenter un coût compris entre 1.400 et 2.500 €, qu’il faut y rajouter les frais de concession, les travaux de cimetière et de marbrerie (qui font souvent passer la facture du simple au double) il est légitime de se montrer prévoyant et de préparer, soi-même, le capital qui sera nécessaire pour cette dernière étape de la vie.
Pour autofinancer ses obsèques, plusieurs options se présentent :
1. Les personnes propriétaires d’une concession peuvent simplement veiller à laisser sur un compte de dépôt ou un livret d’épargne, une somme suffisante pour couvrir les frais d’obsèques.
Idéalement, ces frais auront été préalablement devisés et un proche de confiance (ou un notaire) en aura été informé.
Sur présentation d’un acte d’hérédité, les fonds seront débloqués par la banque (dans la limite de 3.050 €).
2. Un contrat d’assurance vie peut être souscrit dans le but exclusif de financer ses obsèques.
Dans ce cas, il sera judicieux de choisir un contrat sans frais d’entrée, afin de ne pas amputer la somme placée.
Le bénéficiaire de ce contrat devra être une personne de confiance, dans la mesure où il sera seul décisionnaire pour l’utilisation du capital.
3. Dans le cas où il est uniquement question de financer ses obsèques (sans se préoccuper de leur organisation), il est possible de souscrire un contrat d’assurance spécifique, dit « de vie entière », sur une durée allant généralement jusqu’à 10 ans.
Ce contrat présente de nombreux avantages :
- Accessible jusqu’à 85 ans et sans condition médicale, il garantit un capital décès maximum de 10.000 €.
- Le capital est versé aux bénéficiaires dans un délai de 48 à 72 heures.
- En cas de besoin, il est possible de racheter une partie ou la totalité des fonds placés, selon une valeur définie lors de la souscription.
- Les cotisations peuvent être versées en une fois lors de la souscription, de façon fractionnée ou encore sous forme de cotisation viagère jusqu’au décès.
- La désignation du bénéficiaire est libre et il est possible d’en changer à tout moment (tant que le bénéficiaire n’a pas accepté le bénéfice du contrat).
Attention, ici aussi il faut choisir une personne de confiance afin que les fonds soient bel et bien utilisés pour les obsèques.
Pour la souscription d’un contrat « de vie entière », il est important de négocier les frais de souscription auprès de votre assureur @ssursite.
De même, il faut être renseigné sur l’éventuelle revalorisation qui sera appliquée au capital propre, par la suite.
Enfin, le délai de carence (période pendant laquelle la garantie ne s’applique pas) peut varier de 12 à 24 mois.
4. Lorsque l’on souhaite financer ses obsèques et leur organisation, on peut se tourner vers un contrat « prestations d’obsèques à l’avance ».
- La souscription est soumise à une limite d’âge.
- Le capital garanti est revalorisé chaque année.
- Il est possible de choisir la périodicité du versement.
- Une entreprise de pompes funèbres ou un mandataire peut être désigné comme bénéficiaire.
- Il est possible que le contrat garantisse la prise en charge les formalités administratives, la conservation et la présentation du corps, la fourniture du cercueil, l’organisation de la cérémonie et les travaux de cimetière.
A noter :
- Les contrats garantissent un capital obsèques. Il ne peuvent en revanche garantir que les tarifs des pompes funèbres resteront inchangés entre la signature du contrat et le décès du souscripteur...
- Les héritiers des actifs ayant souscrit un contrat de prévoyance collectif par le biais de leur entreprise se verront attribuer le capital de ce contrat.
- La Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) peut également verser un « capital décès » aux héritiers qui en font la demande (formulaire S3180e), si le défunt exerçait une activité professionnelle dans les trois mois précédant sa disparition, qu’il était un chômeur indemnisé, titulaire d’une pension d’invalidité ou d’une rente d’accident du travail.
Le montant de ce capital peut s’élever, au maximum, à 8.046 €.
Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à consulter votre assureur conseil @assursite.