Vous songez à souscrire un contrat d’assurance vie, vous ne savez pas trop où ni comment...
Savez-vous que les versements effectués sont allégés de 5% (en moyenne) à l’ouverture du contrat ?
Voici quelques informations sur les opportunités offertes par Internet pour éviter ces frais d’entrée...
Une vingtaine de contrats sans frais d’entrée sont en effet disponibles sur Internet. Ils représentent actuellement un encours de 5 milliards d’euros (sur un total de 110 milliard pour l’assurance vie) et leur croissance prend de l’ampleur.
Vous vous demandez où est le piège, vous vous dîtes que s’il n’y a pas de frais d’entrée, les frais de gestion doivent être d’autant plus importants...
C’est effectivement le cas pour les quelques contrats sans frais proposés par les assureurs traditionnels.
Mais concernant les contrats en ligne : il n’en est rien !
Les frais de gestion de ces contrats d’assurance vie sans frais d’entrée sont proches de ceux proposés par les assureurs ayant une agence, dans le cadre des contrats soumis aux frais d’entrée, et leurs rendements sont tout à fait concurrentiels.
Les contrats sur Internet vous sont accessibles à partir de 500 € d’apport et mettent à votre disposition une multitude de supports de placement.
Avant de souscrire un contrat d’assurance vie, vous devrez déterminer les deux axes majeurs de la gestion de votre contrat :
1. Le niveau de risques que vous êtes prêt à prendre :
Si vous avez un profil plutôt prudent, les fonds en euros vous satisferont.
Votre capital est garanti et les performances de ces fonds, en 2006, ont affiché un rendement compris entre 4,30 et 4,50%.
Si vous avez un caractère plus aventureux, vous trouverez, en ligne, des dizaines de supports d’investissement, aux performances non garanties, mais permettant de diversifier votre placement sous forme d’actions, d’obligations, de fonds monétaires sans risque ou encore d’immobilier.
Vous pourrez tout gérer, de façon active, directement grâce à votre connexion Internet, 1 à 2 jour(s) après l’ouverture de votre contrat.
2. Le niveau de services/conseils dont vous avez besoin :
Certains sites Internet mettent à votre disposition un questionnaire afin de définir votre profil d’investisseur.
Si vous êtes un investisseur averti ou expert, vous n’aurez pas trop de mal à naviguer parmi les différents placements et à faire votre choix.
En revanche, si vous êtes un investisseur débutant et que vous souhaitez limiter les risques, les contrats en ligne ne seront peut-être pas en mesure de vous donner satisfaction.
Ils sont souvent accompagnés d’informations détaillées, mais les courtiers en ligne ne sont généralement pas disponibles pour vous conseiller sur les petites nuances qui devraient vous orienter davantage vers tel ou tel produit.
Les informations que vous recevrez seront d’ordre général. Elles ne seront pas personnalisées, donc pas en mesure de répondre à votre cas particulier.
Une fois votre contrat d’assurance vie signé et votre capital placé, vous serez seul pour faire évoluer votre épargne.
Si vous êtes « débutant », vous pouvez vous orienter vers les fonds « profilés » qui se chargeront de la gestion du capital selon votre profil de risque.
Vous pouvez également, à condition d’avoir placé au minimum 5.000 €, confier la gestion des fonds à une société de gestion qui agira selon votre profil de risque et les évolutions économiques et financières (ce service, dans le cas des contrats d’assurance vie souscrits en agence, est réservé aux contrats de plus de 100.000 €).
L’assurance vie sans frais d’entrée, sur Internet, est avant tout un placement intéressant pour ceux qui s’y connaissent et qui aiment prendre des risques.
Les petits épargnants, quant à eux, pourront toujours demander des renseignements, en ligne, par téléphone, par courrier, ou encore dans les agences qui s’ouvrent petit à petit dans les grandes villes, mais ils n’auront face à eux que des conseillers.
Attention, ces derniers ne sont pas des experts. Ils ne seront bien souvent pas en mesure de donner d’autres informations que celles déjà présentes sur le site Internet (comme pourrait le faire votre banquier ou assureur classique...).